Le studio

Par le 21 janvier 2019

Le studio

L’envie nous viendra certainement de disposer d’un studio, ou Ă  minima d’un espace dĂ©diĂ© Ă  la rĂ©alisation de nos Ă©missions et/ou podcasts. Le coeur de cet Ă©quipement est aujourd’hui l’ordinateur. De part l’offre logicielle dĂ©bordante, il permettra aussi bien de monter, Ă©diter, mixer, traiter le son, et pourquoi pas de composer et enregistrer nos propres musiques d’illustration. Nous verrons que cet espace devra ĂŞtre confortable, devra permettre d’accueillir des invitĂ©s, et ĂŞtre fonctionnel pour travailler de longues heures sur nos productions.

Aménagement

L’amĂ©nagement du studio ou de l’espace dĂ©diĂ© aux activitĂ©s de la Webradio se doit d’ĂŞtre calme, le plus spacieux possible, sans toutefois ĂŞtre trop grand. Pour faire simple, il devra accueillir une tables pour les interviews, un espace rĂ©gie, et Ă©ventuellement un espace dĂ©diĂ© Ă  la production. Nous verrons qu’il n’est pas recommandĂ© d’isoler la rĂ©gie et le plateau ; ce qui simplifiera grandement l’amĂ©nagement.

Commençons par le mobilier : la table destinĂ©e Ă  recevoir les invitĂ©s et les animateurs sera de prĂ©fĂ©rence ronde. Ca facilite grandement la discussion. Il faut que sa taille permette de poser des papiers, Ă©ventuellement un ordinateur portable, et recevoir les pieds de micros, le tout en limitant la gène visuelle.Pour 3 Ă  4 personnes, une table d’1,20m de diamètre est une bonne base. Bien entendu elle doit ĂŞtre stable, de prĂ©fĂ©rence avec un plateau en bois Ă©pais afin de limiter les vibrations. IdĂ©alement, cette table devrait avoir un perçage central afin d’y glisser les câbles des micros et des casques. Pour les pieds de micros, il existe la simple solution du pied de table classique, embase lourde et tige tĂ©lescopique simple : bon marchĂ©, et efficace ! Si on veut quelque chose de plus sĂ©rieux, les pieds articulĂ©s sont recommandĂ©s, il en existe Ă  partir d’une trentaine d’euros, mais j’ai jetĂ© mon dĂ©volu sur le produit proposĂ© par Rode : le PSA-1. AffichĂ© au prix de 70€ c’est un produit robuste, peu bruyant, et d’esthĂ©tique correcte. Le top sera sans conteste ce que propose la firme Yellowtec avec sa gamme MIKA ; mais lĂ , les prix s’envolent et il faut prĂ©voir plus de 300€ par pied. Quelle que soit la version, les supports seront solidaires de la table. Ils sont en gĂ©nĂ©ral fournis avec un support Ă  fixer, c’est lĂ  que le PSA-1 se distingue par une fixation traversante, assurant une fixation solide, et permettant d’y glisser le câblage.

Nous aurons Ă©galement le temps d’y revenir dans un autre article, mais il sera sans doute nĂ©cessaire de traiter l’acoustique de la pièce. Afin d’Ă©viter des prises de son qui donneront l’impression d’ĂŞtre faite dans la cuisine, la salle de bain ou les toilettes, l’acoustique de la pièce se doit d’ĂŞtre la plus matte possible. Pour y arriver, il existe des revĂŞtements adaptĂ©s, Ă  coller simplement sur les murs, ou mieux des cloisons ou plaque absorbantes. Si on se lance dans un amĂ©nagement de toute pièce, il est judicieux de poser ou faire poser de tels matĂ©riaux. Le coĂ»t d’une plaque de BA13 simple et celui d’une plaque dite « acoustique » n’est pas bien diffĂ©rent, et peut, par la suite, simplifier grandement le traitement de la pièce.

CĂ´tĂ© rĂ©gie technique, on privilĂ©giera une rĂ©gie intĂ©grĂ©e. Ça permet, dans le cas frĂ©quent oĂą le technicien est aussi l’animateur, une situation plus propice Ă  la discussion, surtout hors antenne. Une simple table rectangulaire pourrait suffire. Mais la construction d’un mobilier permettant d’encastrer les Ă©lĂ©ments est de loin prĂ©fĂ©rable et donnera Ă  notre studio un air plus propre et rangĂ©. Les Ă©quipements nĂ©cessitent un câblage tentaculaire, souvent synonyme de dĂ©sordre et de risque de panne si les connectiques sont trop accessibles. Un tel meuble peut ĂŞtre rĂ©alisĂ© Ă  partir d’une simple table en kit, et quelques amĂ©nagements. On veillera tout de mĂŞme Ă  la stabilitĂ© de l’ensemble : le matĂ©riel pèse lourd, et est fragile !

Ordinateur et périphériques

Contrairement Ă  la vidĂ©o, le traitement audio ne nĂ©cessite pas de trop grosses ressources. Le choix de l’ordinateur devrait donc ĂŞtre assez simple. Il n’est pas nĂ©cessaire d’acquĂ©rir une machine de guerre, un simple PC de bureau rĂ©cent devrait faire l’affaire, pourvu qu’il soit dotĂ© d’un Ă©cran de taille raisonnable (19 ou 22″ sont dans la bonne moyenne), de ports USB2 ou 3, et d’un disque dur de 500Go ou plus. Une telle machine peut aujourd’hui se trouver dans un budget de 500 Ă  800€ chez les grands constructeurs. Si vous avez la capacitĂ© de monter vous-mĂŞme une machine, c’est aussi possible. Mais l’absence de maintenance et de garantie seront sans doute un facteur dĂ©cisif dans ce choix. Si l’objectif est de diffuser un contenu 24h/24 et de pouvoir faire de la production en parallèle, il faudra prĂ©voir deux machines : une exclusivement dĂ©diĂ©e au direct, l’autre Ă  la production. IdĂ©alement, ces machines feront partie d’un rĂ©seau afin de partager les contenus facilement – il faudra dans ce cas sans doute penser Ă  l’acquisition d’un switch ethernet et les câbles adaptĂ©s pour les raccorder. Une connexion internet peut en outre ĂŞtre un rĂ©el plus, voire s’avĂ©rer indispensable pour la diffusion en direct, et l’utilisation de certaines offres logicielles.

Un autre Ă©lĂ©ment indispensable est la carte son. C’est la passerelle entre nos sources sonores et l’ordinateur. Les ordinateurs de nos jours en sont tous Ă©quipĂ©s. A l’usage, nous verrons vite que cette carte intĂ©grĂ©e ne peut satisfaire Ă  elle seule nos besoins. Il faudra donc trouver un produit plus adaptĂ©. Le choix ne sera pas forcĂ©ment le mĂŞme pour le PC de diffusion (l’automate) et le PC de production (montage et mixage). Effectivement, les besoins ne seront pas les mĂŞmes : en production il pourra ĂŞtre intĂ©ressant de pouvoir y connecter en entrĂ©e un (ou deux micros), Ă©ventuellement une petite console de mixage, et en sortie une paire d’enceinte et potentiellement un casque. Une bonne interface d’entrĂ©e gamme pourrait ĂŞtre la M-Audio M-Track 2x2M, qui pour un prix abordable lĂ©gèrement supĂ©rieur Ă  100€ offre deux entrĂ©es micro/ligne, une sortie ligne pour les enceintes, et une prise casque. En outre elle dispose d’un rĂ©glage du volume de sortie très accessible et pratique et d’un volume indĂ©pendant pour le casque.

Pour l’automate, c’est un peu plus compliquĂ©, car, en fonction du mode de fonctionnement on pourrait s’affranchir d’ajouter une carte son. Effectivement, si on ne pense pas faire de direct, et que seuls seront diffusĂ©s des Ă©missions en PAD (PrĂŞt Ă  diffuser) et de la playlist, tout sera traitĂ© par le logiciel d’automation. La sortie son interne au PC suffira pour permettre un contrĂ´le. A contrario, si le direct est envisagĂ©, il faudra penser Ă  une carte externe, plus ou moins Ă©voluĂ©e, la aussi en fonction des besoins. La solution idĂ©ale rĂ©side dans l’acquisition d’une console de mixage disposant en interne d’une carte son. Ça simplifie le câblage, et souvent c’est la solution la plus simple ; par contre, le coĂ»t est souvent assez important. Pour une Webradio, les produits d’entrĂ©e de gamme proposĂ©s par le constructeur hollandais D&R conviendront parfaitement dans une enveloppe budgĂ©taire maĂ®trisĂ©e, allant d’un peu moins de 1000€ Ă  5000€. Nous verrons par la suite que ce n’est finalement pas une mauvaise idĂ©e. Au rayon carte son seule, il serait possible d’envisager une carte  disposant de 4 entrĂ©es (2 stĂ©rĂ©o) et 4 sorties (2 stĂ©rĂ©o), tel les Maya44 de la marque ESI. Il en existe en version externe (USB) ou interne (PCI-Express). Il faudra compter entre 90€ et 150€ pour ces modèles.

CĂ´tĂ© logiciels, nous y viendrons dans un autre article …

La table de mixage

Indispensable si on dĂ©sire faire du direct, ou mĂŞme enregistrer des Ă©missions Ă  plusieurs intervenants – animateur(s) + invitĂ©(s). C’est sur la table de mixage que seront raccordĂ©s les micros, et qu’il sera possible de gĂ©rer les niveaux de chaque intervenant. Sans entrer dans trop de dĂ©tail pour le moment, c’est de la qualitĂ© et les fonctionnalitĂ©s de cet Ă©quipement que dĂ©pendra la qualitĂ© technique de nos rĂ©alisations. Bien qu’une version simple et très abordable puisse un temps faire l’affaire, les limites risquent d’ĂŞtre rapidement atteintes, la frustration aussi. Heureusement, il existe quelques modèles de consoles bien adaptĂ©es Ă  la radio et Webradio, tels la XB14-2 d’Allen & Heath (~1300€) ou la Airlite Broadcast de D&R (~2000€). Ces deux modèles proposent 3 ou 4 entrĂ©es micros, 4 entrĂ©es ligne, la gestion du monitoring (coupure des retours Ă  l’ouverture d’un micro), deux sorties casques indĂ©pendantes (technicien et invitĂ©s), et intègrent une carte son multi-canaux, adaptĂ©e Ă  la plupart des logiciels d’automation ou d’assistance. En marge de ces propositions, nous pourrions Ă©galement utiliser une console plus simple, du genre de ce que peut proposer Behringer dans la sĂ©rie des Xenix (de 100 Ă  400€), mais qui ne proposeront pas certaines fonctionnalitĂ©s indispensable au confort, tel la gestion du monitoring, ou la fonction de « bus minus » pour l’insert tĂ©lĂ©phonique. LĂ  encore, le choix est directement dictĂ© par le projet de chacun.

Pour ĂŞtre complet, je dois aussi citer Rami, fabricant français qui propose des produits de très grande qualitĂ©, telles la Compact3 – console particulièrement bien adaptĂ©e aux petites radio. Il faudra quand mĂŞme compter sur une enveloppe supĂ©rieur Ă  4000€… Mais vous en prendrez pour 20 ans !

Les micros

Le plus simple, efficace et sans concurrence, ce sera le SM58 Shure (~100€) associĂ© Ă  une bonnette anti-pop. A coup sĂ»r ce micro lĂ©gendaire fera l’affaire. De mon point de vue, ce sera le choix a minima : Ă©vitons d’acquĂ©rir des « copies » chinoises au prix « plus attractif », mais qui ne donneront pas satisfaction, tant sur la qualitĂ© de fabrication et leur durĂ©e de vie, que sur la qualitĂ© sonore, souvent très proche d’un micro de tĂ©lĂ©phone des annĂ©es 80… Pour aller plus loin, on pourra s’orienter, toujours chez Shure, vers le SM7-B. C’est « LE » micro de la radio. UtilisĂ© sur presque toutes les radios, de la station locale aux plus grandes antennes. Pour un prix d’environ 400€, on entrera dans la cour des grands : un son riche et chaud, peu de bruits parasites, un format adaptĂ© aux perches articulĂ©es en font une rĂ©fĂ©rence.

Bien que nous ne puissions pas ĂŞtre exhaustif sur ce sujet – tant l’offre est Ă©tendue, tant au qualitĂ©, couleur sonore, et bien sĂ»r niveau prix – nous allons tenter d’amorcer quelques pistes. Dans la catĂ©gorie micro dynamique petit budget (~100 Ă  200€), nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© du SM58. On pourrait choisir le Perception Live P5i d’AKG (80€), le e845 de Sennheiser (100€), ou aussi l’OM5 d’Audix (150€). Tous ces micros sont intĂ©ressants par leur directivitĂ© serrĂ©e de type supercardioĂŻde. Dans le haut de gamme, on ne manquera pas d’essayer le RE20 d’Electro Voice (~500€), son petit frère le RE320 (~ 280€) ou pourquoi pas le Neumann BCM 705 (600€).

Pour obtenir un son plus rond et plus dĂ©fini, nous pourrions choisir un modèle statique : L’AT2020 d’Audio Technica (- de 100€) est un très micro d’entrĂ©e de gamme. A l’opposĂ© du tableau des prix, on trouvera la lĂ©gende Allemande, le BCM104, aujourd’hui le plus rĂ©pandu dans le milieu, mais il faudra compter près de 1000€ ! Entre ces deux extrĂŞmes, le choix ne manque pas non plus, mais remarquons tout de mĂŞme quelques rĂ©fĂ©rences qui pourraient nous intĂ©resser : le Rode Broadcaster (~300€) est de bonne facture, le Beta87A de shure (~300€) est un bon micro voix, prĂ©cis et directif.

Dans presque tous le cas, il faudra se procurer les bonnettes adaptĂ©es Ă  la taille du micro, indispensable pour limiter les plausives. Par ailleurs, pour des questions d’hygiène, il est plus Ă©conomique et simple de changer rĂ©gulièrement ces bonnettes plutĂ´t que de tenter un nettoyage hasardeux de la tĂŞte du micro. Notons aussi que les micros statiques n’apprĂ©cient pas trop l’humiditĂ©. La bonnette les protègera aussi des postillons !

Le support, ou pied de micro sera dĂ©pendant du type de micro. Comme nous l’avons Ă©voquĂ© plus haut, les pieds articulĂ©s prĂ©sentent l’avantage de laisser la table libre, mais nĂ©cessiteront un amĂ©nagement particulier. Un simple pied de table pourra faire l’affaire si nous utilisons des micros Ă  manche, tels le SM58, l’OM5 ou le Beta87A, ce sera aussi possible avec le SM7B… Ce sera plus contraignant avec certains micros tels l’AT2020 ou les BCM.

Enceintes de monitoring

Encore un vaste sujet. Le choix est souvent très dĂ©licat, mais voici en vrac quelques points Ă  prendre en compte. Le plus simple, c’est de s’orienter vers des enceintes amplifiĂ©es. Certes, il faudra prĂ©voir une prise de courant Ă  proximitĂ© de chaque enceinte, mais c’est un moindre mal. Comme leur nom l’indique, les enceintes amplifiĂ©es intègrent dans le mĂŞme boitier les haut-parleurs, l’amplification et le filtrage. Dans la plupart des cas, un modèle 5″ devrait suffire, gardons Ă  l’esprit qu’elles serviront simplement de contrĂ´le, il ne s’agit pas de sonoriser une salle de concert ou une discothèque !

Je ne parlerai que de quelques modèles retenus par leur accessibilitĂ©, leur taille compacte, et une bonne fiabilitĂ©. Tout d’abord chez M-Audio, les BX5 sont de petites enceintes ayant un bon rendement, pour un budget très serrĂ© : – de 100€ la pièce, il en faudra 2 ! Un autre challenger est proposĂ© par Yamaha : la MSP5 Studio. Sa rĂ©putation n’est plus Ă  faire, sa robustesse est Ă  toute Ă©preuve, mais la facture sera plus consĂ©quente : 290€ la pièce. Pour finir, mon coup de coeur du moment : de conception française, c’est Focal qui nous offre les Alpha 65, pour un prix de 270€ / pièce.

Le placement de ces enceintes dans le studio est primordial. Par principe, on Ă©vitera les angles, et on ne les collera pas au mur ! Des supports permettent de les installer en garantissant un espace convenable entre le dos de l’enceinte et le mur. Il est aussi possible de les installer sur une table, lĂ  aussi des supports adaptĂ©s seront prĂ©conisĂ©s afin de positionner les enceintes correctement (le tweeter doit ĂŞtre Ă  hauteur d’oreille). Il en coutera environ 30€ par support, mais l’investissement sera bien rentabilisĂ© ! Afin d’Ă©viter les vibrations et la transmission du son sur les murs ou le plancher, il est possible d’intercaler une mousse isolante entre l’enceinte et le support. Il existe sur le marchĂ© des plaques adaptĂ©es, mais nous pouvons aussi nous orienter vers les plaques d’isolation phoniques prĂ©vues pour les machines Ă  laver : elles se trouvent dans les magasins de bricolage pour quelques euros le mètre carrĂ© et son très efficaces…

Casques et distribution

A tord souvent considĂ©rĂ© comme accessoire, les casques sont indispensables dans l’univers d’un studio radio. Ils permettront aux intervenant de mieux se placer devant le micro, et de parfaitement comprendre les autres intervenants. Ils se doivent d’ĂŞtre confortables, idĂ©alement semi-fermĂ©s ou fermĂ©s afin de limiter les nuisances extĂ©rieures et permettre une Ă©coute Ă  faible niveau. Le challenger est sans nul doute le Beyerdynamic DT770-80. Pour un peu plus de 100€, ce casque est devenu depuis quelques annĂ©e la rĂ©fĂ©rence en la matière. Confortable, lĂ©ger, offrant une qualitĂ© audio très acceptable, il est robuste et son entretient est possible facilement.

Pour connecter les casques, l’idĂ©al est de disposer d’un distributeur permettant l’ajustement du volume individuellement : La solution simple et Ă©conomique est proposĂ©e par Berhinger avec un petit boitier offrant 4 sorties rĂ©glables : le HA400 est proposĂ© Ă  gĂ©nĂ©ralement moins de 20€ ! Il est aussi possible d’installer une version plus complète, permettant de connecter 8 casques (HA8000 – 100€) ou chez Samson, le classique S-Phone disposant de 12 sorties (4 groupes de 3) pour 130€…

Sans doute faudra-t-il ajouter quelques rallonges ou un câblage fixe entre le distributeur et la table. La solution simple consiste Ă  poser le distributeur au centre de la table… La solution idĂ©ale consiste Ă  encastrer devant chaque place une plaque de connexion, gĂ©nĂ©ralement dotĂ©e d’un contrĂ´le de niveau personnel, comme par exemple la platine D&R Studio Remote ou Rami PRF60.

Périphériques

Il s’agit des appareils optionnels, mais qui permettront de rĂ©aliser des productions de qualitĂ©. Leur acquisition pourra se faire au fil du temps, si toutefois on aura pensĂ© leur intĂ©gration dès la conception du studio, tant sur l’aspect place que technique.

  • Le compresseur : très schĂ©matiquement, il permet de garantir un niveau constant, en amplifiant les sons faibles, et en limitant les son forts. Souvent placĂ© dans la chaine de traitement de chaque micro, il faudra s’assurer que la console dispose de prise d’insertion sur chaque tranche micro. Il n’est pas rare non plus de trouver un compresseur sur la sortie de la table de mixage.
  • L’insert tĂ©lĂ©phonique : il permet de rĂ©aliser des intervention par tĂ©lĂ©phone. Certaines console (D&R Airence par exemple) disposent de tranche dĂ©jĂ  Ă©quipĂ©es de toute l’Ă©lectronique nĂ©cessaire.
  • Le voyant « ON-Air » : c’est l’emblème de tout studio de radio. Bien qu’il n’influe pas directement sur la qualitĂ© des rĂ©alisation, il Ă©vitera bien des dĂ©convenues, en indiquant clairement quant un ou plusieurs micro sont ouvert (Ă  l’antenne – On-Air outre-atlantique). Sont allumage peut ĂŞtre tĂ©lĂ©commandĂ© par les consoles dĂ©diĂ©es au monde de la radio. En règle gĂ©nĂ©ral, il est situĂ© Ă  l’extĂ©rieur du studio, Ă  proximitĂ© de la porte d’entrĂ©e, et il est judicieux d’en disposer un dans le studio, bien en vue des intervenants.
  • Les sources auxiliaires : platine CD, platine Vinyl, petite mixette DJ, lecteur de carte mĂ©moire… Autant d’appareil qui se rĂ©vĂ©leront utiles au fil du temps et des rĂ©alisations.

Conclusion

Cette liste de matĂ©riel est loin d’ĂŞtre exhaustive, mais devrait orienter notre quĂŞte. Bien entendu, il faudra penser au câblage nĂ©cessaire, dĂ©pendant de la complexitĂ© de l’installation et de la taille du studio. Il peut ĂŞtre rĂ©alisĂ© Ă  façon par quelqu’un sachant souder, ce qui peut constituer une Ă©conomie substantielle. Sans doute faudra t-il aussi prĂ©voir quelques Ă©tagères ou placard pour y ranger notre matĂ©riel de reportage, nos documentations, et que sais-je ?


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