ElectroStories #5.03

Phildz 11 octobre 2019


00:01:20

Interviews du public en live du Pulse Festival (04/10/2019) – Part 1

00:08:10

TRACKLIST 1 (KLOCKWORKS)

01 – Ben Klock – Twenty (Klockworks KW20) (2017)
02 – Jay Clarke – Drift (Klockworks KW18) (2016)
03 – Troy – Ceres (Klockworks KW21) (2018)
04 – Heiko Laux – Self (Klockworks KW24) (2019)
05 – Trevino – The Dismal Truth (Klockworks KW14) (2015)
06 – Troy – Redshift (Klockworks KW21) (2018)
07 – Stef Mendesidis – Pain Killer (Klockworks KW26) (2019)

00:37:30

Interviews du public en live du Pulse Festival (04/10/2019) – Part 2

00:44:27

TRACKLIST 2 (TECHNO / ACID)

01 – Turntable Actor Chloroform – Titanimus (Out Of Obscure OOOEPX067) (2019)
02 – Perc – Look What Your Love Has Done To Me (Amelie Lens Remix) (Perc Trax TPT085) (2019)
03 – Alberto Ruiz – Buldog Moby (Mittens Remix) (Hypnotic Skull Recordings HSR032) (2019)
04 – Tiger Stripes, Mikaela – Recluse Feat. Mikaela (Drumcode DC209) (2019)
05 – Alien Rain – Space Race (UFO Inc. UFO2) (2019)
06 – KlangKuenstler – Dunkle Illusion (Second State SNDST065) (2019)

 

Retour sur le Pulse Festival @ Grand DÎme (Villebon sur Yvette)

AprĂšs avoir accueilli ponctuellement depuis plus d’une vingtaine d’annĂ©es plusieurs Ă©vĂ©nements de musiques Ă©lectroniques, le Grand DĂŽme de Villebon sur Yvette a encore fait ce week-end la part belle Ă  un plateau d’exception organisĂ© par le collectif BNK : Ben Klock, The Driver (aka Manu le Malin), Tommy Four Seven, Marcel Dettmann, Rebekah (la liste est longue)
 sont venus mettre le feu Ă  une foule de passionnĂ©s parfois venus de loin pour assister Ă  l’évĂ©nement.

Par le passĂ©, le Grand DĂŽme de Villebon sur Yvette avait dĂ©jĂ  connu des Ă©vĂ©nements d’envergure, comme par exemple de 1995 Ă  1998, les mythiques soirĂ©es GaĂŻa en pleine pĂ©riode trance Goa, ou encore en 2003 quand Jeff Mills et Luke Slater Ă©taient venus enflammer ces plateaux venteux au nord de l’Essonne. On ne peut qu’espĂ©rer que les pages de la musique Ă©lectronique continueront encore et encore de marquer Ă  l’avenir ce lieu de leur empreinte sonore.

Jour 1 – vendredi 04/10 :
AprĂšs un dĂ©but de soirĂ©e humide qui a surpris tout le monde, les portes se sont finalement ouvertes pour accueillir les festivaliers avec une programmation trĂšs haute en tempĂ©rature, rĂ©partie autour de 3 scĂšnes : d’abord la salle du grand dĂŽme, gardienne du temple, puis les scĂšnes 2 et 3 Ă  l’extĂ©rieur de la structure, dans une ambiance rappelant davantage l’esprit « free ».

Parmi les prestations les plus remarquables, on notera notamment l’efficacitĂ© redoutable de notre frenchy « The Driver », plus connu sous le nom de Manu le Malin, rĂ©putĂ© pour ses prestations inoubliables dans le milieu rave party dĂšs les annĂ©es 90, et qui nous a dĂ©livrĂ© un set parfaitement dosĂ© et efficace, rĂ©vĂ©lant l’ñme la plus pure de la techno telle qu’on l’a toujours aimĂ©e.
Quant aux amateurs d’acid, ils n’auront pas pu louper la prestation de Boston 168, Ă©galement sur la scĂšne 2, devenu maĂźtre dans l’art de manier la TB-303 tout en dosant avec une justesse affutĂ©e la puissance des sonoritĂ©s techno.
Cette scĂšne 2, qui s’est rĂ©vĂ©lĂ©e pour moi la plus chaude de cette premiĂšre soirĂ©e, a vu Ă©galement SHDW & Obscure Shape retourner complĂštement la foule, en montant dans les tours sans faire redescendre le BPM.
Pendant ce temps, l’amĂ©ricain DJ Bone et l’anglais Ben Sims se produisaient en duo sur la scĂšne 1, avec une techno plus classique, mais tout aussi puissante, suivis d’un envoĂ»tement neuronal offert par DVS1.
Et enfin une Ă©norme claque, attendue par beaucoup, le duo Ancient Methods et Tommy Four Seven, dont la puissance des basses et l’esprit sombre ont Ă©tĂ© plus qu’efficaces.
La scĂšne 3 fut quant Ă  elle plus timide au niveau de la foule, car exposĂ©e Ă  l’air frais et soumise au petit crachin matinal (esprit free oblige !), mais ce n’est pas pour autant que la programmation en Ă©tait moins pointue. J’ai pu notamment apprĂ©cier les sets de Louisahhh en duo avec Maeltrom, suivis par Regis.
CĂŽtĂ© triste de l’histoire, on ne peut que regretter la dĂ©fection de Dave Clarke au dernier moment.

Jour 2 – samedi 05/10 :
De retour aprĂšs une courte nuit, les premiers pas dans la salle du Grand DĂŽme en jettent un maximum, et les vibrations du set de Poison Point sont franchement traversantes. Je me dirige ensuite vers la scĂšne 2 oĂč Andrejko assure avec finesse la montĂ©e en puissance. Quant Ă  la scĂšne 3 c’est un son house qui m’accueille, idĂ©al me concernant pour commencer la soirĂ©e calmement.

Je me suis assez rapidement fixĂ© sur la scĂšne 2, oĂč j’ai vraiment bien apprĂ©ciĂ© la prestation de Newa, dans un style agrĂ©ablement variĂ©, oscillant avec talent entre une techno de Detroit, des titres Ă©lectro limite new disco, acid ou encore une techno bien marquĂ©e. Puis ont enchaĂźnĂ© le duo Tripeo & Hemka avec pour dĂ©marrer le mythique titre hollandais, indoctrinate (du 24 ans d’ñge !), rĂ©sonnant comme un message subliminal, avant de nous emmener sur une techno oĂč je me suis retrouvĂ© plongĂ© dans cet Ă©tat hypnotique dont il est si difficile de dĂ©crocher.

Pendant ce temps, sur la scĂšne 1, Thomas P Heckmann et Blush Response, suivis d’Anetha et Randomer, tiennent la salle avec une efficacitĂ© redoutable, avant l’énorme claque du set de Ben Klock, oĂč les festivaliers ont pu se plonger pendant 2 heures dans l’ambiance envoĂ»tante du Berghain, le trĂšs cĂ©lĂšbre club berlinois. Ben Klock n’a d’ailleurs jamais relĂąchĂ© la pression et a dĂ©ployĂ© un set magistral, Ă  la hauteur de la lĂ©gende qu’il reprĂ©sente.
Repris ensuite par Marcel Dettmann, la scĂšne allemande a ainsi continuĂ© Ă  faire rĂ©sonner la voĂ»te du Grand DĂŽme jusqu’à l’aube.

Il est Ă  noter Ă©galement le set de Rebekah sur la scĂšne 2 qui a mis carrĂ©ment le feu Ă  une salle remplie et dĂ©chaĂźnĂ©e, au son d’une techno hyper pulsĂ©e moyennant vers la fin les 150 BPM.

Quant Ă  la scĂšne 3, mĂȘme si certains DJ dont le lĂ©gendaire Juan Atkins se sont dĂ©commandĂ©s, les sets qui s’y sont dĂ©roulĂ©s dans une ambiance plus « free party » ont Ă©tĂ© rĂ©ellement apprĂ©ciables. Je retiendrai tout particuliĂšrement le live de Fabrizio Rat qui m’a bien transportĂ© dans son univers techno aux mĂ©lodies subtiles et prenantes.

S’en est ensuite suivi l’after qui a emmenĂ© les festivaliers jusqu’à 16h.

En rĂ©sumĂ©, un grand merci à BNK pour ce WE puissamment techno et le plateau d’exception, en espĂ©rant pouvoir en revivre prochainement d’autres du mĂȘme type au Grand DĂŽme.

Phildz



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